Géomorphologie quantitative

La 1ère année de Plurisciences permet de découvrir les disciplines scientifiques (Chimie, Mathématiques, Physique, Sciences de la Terre) de l'Université de Strasbourg afin de mieux appréhender les études universitaires. Après cette 1ère année, les étudiants pourront rejoindre de droit une 2ème année disciplinaire notamment en :

  • Métiers de la Chimie
  • Sciences pour l'ingénieur
  • Sciences de la Terre et de l'Univers, environnement

Après vérification de prérequis, ils pourront également rejoindre d’autres formations (Chimie, Préparation au professorat des écoles, etc.).

Géomorphologie quantitative
Licence Sciences de la Terre Parcours Sciences de la Terre, de l'Univers et de l'environnement

Description

Objectif de l’UE

L’objectif du cours est de présenter les méthodes de quantification des processus géomorphologiques adaptées pour différentes échelles spatiales et temporelles. Le but est d’aller vers une compréhension des processus, des formes et des aléas associés pour différents environnements à travers l’utilisation de plusieurs approches (terrain, laboratoire, modélisation numérique).

Contenu des enseignements

Les concepts de la géomorphologie quantitative (dynamique), formalisation mathématique des cycles d’érosion, quantification de l’érosion (intensité et fréquence) et de ses facteurs de contrôle (tectonique, climatique, etc.). Mesures des processus de météorisation des roches et de leur niveau d’intensité sur le terrain et en laboratoire. Quantification et modélisation des transferts hydro-sédimentaires et définition des niveaux d’aléas pour différents processus d’érosion (ruissellement érosif, érosion fluviale et torrentielle). Quantification et modélisation des processus de dynamique des versants (mouvements de terrain). Toutes ces méthodes seront présentées pour différents systèmes environnementaux (bassins versants ruraux, milieux littoraux, milieux montagnards et glaciaires, milieux volcaniques, etc.).

Compétences visées

  • Utiliser l’ensemble des concepts de la géomorphologie quantitative (dynamique) : approches expérimentales, numériques, morphométriques, etc. ;
  • Quantifier l’érosion (volumes sédimentaires, vitesses, etc.) et ses facteurs de contrôle : définition des seuils pertinents (topographiques, hydro-climatiques…) ;
  • Formalisations mathématiques des transferts hydro-sédimentaires et de la dynamique des versants (budgets sédimentaires, mécaniques des sols et des fluides, etc.) ;
  • Modélisation des processus d’érosion : du déclenchement au dépôt.