Surfaces et interfaces continentales

Services nationaux labellisés Surfaces et Interfaces Continentales

Extrait du site web de l'INSU

Les Surfaces et Interfaces Continentales, dont les champs sont ceux de la biosphère continentale, de la pédosphère, de l'hydrosphère et de leurs interfaces avec l'atmosphère et le milieu marin côtier, sont le support des écosystèmes planétaires les plus modifiés par l’activité humaine. Les pressions anthropiques croissantes et diversifiées y induisent des transformations et des risques nouveaux qu’il convient de renseigner et d’évaluer pour fonder scientifiquement les politiques de prévention, d’adaptation et de réparation.

La complexité et l'inertie des systèmes considérés jointes à la forte variabilité spatio-temporelle des forçages climatiques et anthropiques nécessitent l'acquisition sur le long terme de données fiables et spatialisées permettant l'identification des tendances évolutives, la détection des ruptures d'équilibre, l’estimation de l’occurrence et des effets de phénomènes exceptionnels, donc rares, et in fine, une meilleure compréhension et modélisation des différents processus impliqués.

Un aspect sans doute  spécifique aux Surfaces et Interfaces Continentales est de recourir à l’expérimentation, notamment à long terme, par "la manipulation" de certains facteurs environnementaux et/ou des pressions anthropiques commes les modes d'occupation des espaces et d'exploitation des ressources.

Compte tenu de leur problématique scientifique, certains services labellisés par l'INSU bénéficient de la complémentarité de Services d'observation dits "opérationnels" tels ceux de Météo-France, du Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, d'EDF et des Collectivités Territoriales pour la France, des Services Nationaux de la Météorologie et de l'Hydraulique à l'étranger.