Un chercheur de l'EOST participe à la découverte d'un "chaînon manquant"

Une e?quipe de recherche internationale a mis au jour le cra?ne du plus ancien Homme moderne asiatique connu. Publie?e la semaine du 20 aou?t 2012 dans la revue PNAS, cette de?couverte confirme l'anciennete? de la pre?sence de l'Homme moderne en Asie au-dela? de 50 000 ans. Le fossile original sera pre?sente? a? Paris fin septembre lors d'une confe?rence de presse au Muse?um national d'Histoire naturelle.

Philippe Duringer, enseignant-chercheur à l'IPGS, est à l'origine de la découverte au Laos en 2008, de la grotte dans laquelle le crâne a été trouvé. Grâce à des échantillons carbonisés prélevés sur place et analysés près d'un an plus tard, la datation révèle l'ancienneté des traces et incite les scientifiques à reprendre les recherches.

Dans l'équipe les deux Strasbourgeois Philippe Duringer, bien sûr, et Jean-Luc Ponche, du LMSPC, assurent le volet géologique de la mission.

Très rapidement, des fragments de crâne sont découverts. Une longue et minutieuse analyse révélera que Jacqueline (c'est le nom qu'ils ont donné à la jeune femme dont le crâne a été découvert) est vieille d'environ 63000 ans, ce qui en fait le plus ancien Homme moderne d'Asie découvert ce jour.

Cette découverte a fait l'objet d'un article paru dans les Dernières Nouvelles d'Alsace le 15 sept. : "la révélation du crâne".

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