Jean-Philippe Malet, responsable de l'Observatoire multicisciplinaire des instabilités des versants et chercheur à l'IPGS fait partie de l'équipe franco-japonaise qui a étudié les milliers de glissements de terrain causés par le typhon Talas en 2011 au Japon.
En utilisant les mesures de pluie obtenues depuis 26 ans par le réseau de radars météorologiques japonais, les chercheurs ont pu reconstituer une carte de pluie régionale, statistiquement représentative des évènements de pluies extrêmes définis comme ayant lieu seulement une fois tous les 10 ou 20 ans. Ils ont ainsi pu montrer que la répartition et la quantité de pluie ayant eu lieu pendant le typhon sont des éléments insuffisants pour comprendre la répartition régionale des glissements de terrains et que les évènements de pluies extrêmes du passé doivent aussi être pris en compte.