Les projets de l'IPGS "FlowTrans" et "Ground Move" viennent d'être retenus par la Commission Européenne.
Le projet "FlowTrans" pour "Flow and transformations in porous media", présenté par sept universités, deux entreprises et le CNRS (représenté par l'Institut de Physique du Globe de Strasbourg), associés à quatre partenaires privés, vient d'être retenu par la commission européenne chargée de la mise en oeuvre du 7ème PCRDT (7th Framework programme for research and technological development).
Le projet, interdisciplinaire, couvre les champs de la physique aux sciences de la terre. Il vise à mieux comprendre et caractériser les flux de fluides dans des milieux poreux en évolution, lors de transformations chimiques ou de déformations mécaniques. Ce domaine de recherche, d'importance croissante en sciences de la Terre et en physique, trouve également de nombreuses applications industrielles, comme la séquestration du CO2, la migration des hydrocarbures, la gestion et le suivi des eaux du sous-sol, le développement et l'exploitation de gisements et l'élimination des déchets radioactifs.
Le financement accordé par l'Union Européenne dans ce cadre permettra de financer plusieurs contrats de postdoctorats et thèses, dont deux à Strasbourg. Il fournira également des moyens pour organiser des écoles thématiques et des collaborations.
Contact à l'EOST : Renaud Toussaint, IPGS, équipe Géophysique expérimentale.
Le projet "Ground Move" pour "Ground Movement Deformation: analysis, modelling and early-warning », présenté par 6 universités, 4 entreprises privées, et 2 institut de recherches (dont le CNRS, représenté par l'Institut de Physique du Globe de Strasbourg) vient également d'être retenu par la commission européenne chargée de la mise en oeuvre du 7ème PCRDT (7th Framework programme for research and technological development) dans le programme PEOPLE.
Le projet, interdisciplinaire, a pour objectif de proposer de nouvelles méthodes de suivi de la déformation d'objets gravitaires (glissements de terrain, subsidence, glaciers) par une approche multi-technologies (images satellites, mesures au sol, modélisation, techniques d'alerte). Le projet est structuré en plusieurs thèmes de recherche, du traitement physique du signal, à l'extraction de connaissance via des techniques de fouilles de données, à la modélisation numérique hydro-mécanique et à l'inversion géophysique des champs de déplacement. Le projet aura une durée de 4 ans et permettra, pour l'IPGS, le financement d'un contrat de thèse et d'un contrat post-doctoral.
Contact à l'EOST : : Jean-Philippe Malet, IPGS, équipe Géophysique expérimentale.
Les réseaux de formation initiale / Initial Training Networks (ITN)
Ils permettent aux chercheurs débutants d'améliorer leurs compétences en matière de recherche, d'intégrer des équipes de recherche existantes et d'améliorer leurs perspectives de carrière.
Qui peut y prétendre ?
Généralement, au moins trois participants se rassemblent pour proposer un programme cohérent dans le cadre d'un ITN. Il peut s'agir d'universités, de centres de recherche ou d'entreprises (grandes ou petites).
Les ITN financent :
? le recrutement de chercheurs qui ont commencé leur carrière il y a cinq ans ou moins en vue d'une formation initiale: ils peuvent, par exemple, suivre des cours sanctionnés par un diplôme dans le domaine de la recherche (doctorat ou équivalent) ou effectuer des recherches postdoctorales initiales;
? des activités de mise en réseau, des activités de vulgarisation, des ateliers ou des conférences associant des chercheurs issus des organismes de recherche participants et des chercheurs extérieurs.
Pour en savoir plus sur les ITN : english / français