Le 13 novembre 2016, la Nouvelle Zélande a été secouée par un fort séisme de magnitude 7.8 dans la partie nord-est de l'île du Sud. Ce tremblement de terre a généré un tsunami de quelques mètres et provoqué des déplacements horizontaux importants, accompagnés d'un soulèvement significatif de la côte nord-est de l'île, causant de lourds dégâts aux routes et infrastructures de la région.
L'analyse des données sismologiques globales de ce séisme et la réalisation de simulations numériques fines ont permis à Zacharie Duputel et Luis Rivera, chercheurs à l'IPGS, de révéler une interaction complexe entre différentes failles, lesquelles ont rompu successivement avec différentes orientations et différents sens de glissement. Cette série de ruptures montre qu'une petite rupture intra-plaque peut déclencher un fort glissement au niveau de la zone de subduction, ce qui renverse la vision classique des interactions entre failles autour d'une zone de subduction.
L'Institut national des sciences de l'univers du CNRS présente sur son site web un compte-rendu de ces recherches et des résultats obtenus, publiés dans le Physics of the Earth and Planetary interiors d'avril 2017.
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