Le magazine "Ca m'intéresse" consacre un article de son numéro de décembre aux "Aventures scientifiques en Antarctique". Le journaliste s'interroge sur les raisons de la présence française sur le continent blanc où, "depuis 60 ans, elle entretien une communauté permanente de chercheurs".
L'article évoque le travail des biologistes, glaciologues, météorologues, sismologues, qui étudient tout au long de l'année l'adaptation du plancton au réchauffement des eaux, la composition et l'évolution de la calotte glaciaire, la météo, les mouvements sismiques de la planète.
L'EOST gère deux observatoires en Antarctique, le premier à la base Dumont d'Urville en Terre Adélie et le second sur la base Concordia, et cela malgré les conditions extrêmes, comme à Concordia, où "il a fallu enterrer les instruments dans un conteneur à 15 mètres sous la glace, afin de les protéger du froid extrême".
Alessia Maggi, sismologue à l'IPGS et responsable de l'Observatoire "Geoscope, Terre australes, Antarctique, Sénégal, France" de l'EOST explique dans l'article l'intérêt de ces observatoires éloignés de tout : "immense et vide, l'Antarctique est totalement silencieux. A partir d'une magnitude de 5,5, on y "entend" tous les séismes de la planète."
Deux membres de l'équipe dans la cave, sous le Shelter de la station sismologique de Concordia.
Il fait -54°C. © EOST, Maxime Bes De Berc