Le Conseil des ministres d'Algérie, réuni le 22 juillet sous la présidence du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a approuvé la liste des 46 membres fondateurs de l'Académie des sciences et de la technologie d'Algérie (ASTA). «Un espace scientifique autonome de haute compétence qui servira de "pont" avec les autres académies étrangères.»
L'Académie est composée de 46 membres. Parmi ces membres, 40 exercent dans les différents établissements universitaires nationaux et les 6 restants viennent de la communauté algérienne résidant à l'étranger, parmi ceux qui ont contribué à l'effort scientifique national.
Mustapha Meghraoui, chercheur dans l'équipe Dynamique globale et déformation active de l'IPGS est l'un des six membres résidants à l'étranger nommés au sein de l'ASTA, en raison notamment de ses recherches sur la tectonique active et la paléosismologie de la région méditerranéenne, et en particulier celles liées aux tremblements de terre qui se sont produits en 1980 (M 7.3), et en 2003 (M 6.8) en Algérie.
L'Académie des sciences et de la technologie est, selon le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Tahar Hadjar, la «plus haute autorité scientifique du pays, qui aura pour mission de concourir au développement des sciences et de leurs applications, de conseiller les autorités gouvernementales dans ce domaine vital et de servir d'interface avec les instances scientifiques internationales». L'Académie aura aussi pour mission d'encourager la culture scientifique à travers la diffusion et la publication des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique, ainsi que la participation aux débats scientifiques sur les grands thèmes, avec les chercheurs et les différentes composantes de la société, et aussi favoriser les échanges et la coopération avec les instances scientifiques internationales de haut niveau.