Jeanne Vidal soutiendra sa thèse le jeudi 21 septembre 2017 à 9h30.
Titre : "Altérations hydrothermales associées aux zones de fractures à l'interface de la couverture sédimentaire et du socle cristallin dans le Fossé rhénan supérieur : application aux forages géothermiques de Rittershoffen (Alsace, France)"
Directeurs de thèse : J. Schmittbuhl, H. Whitechurch.
Lieu : EOST, 1 rue Blessig, amphithéâtre du 2e étage
Le jury sera composé de :
Rapporteurs
- Mme Béatrice Ledésert, Université de Cergy-Pontoise
- M Benoît Valley, Université de Neuchâtel
Examinateurs
- Mme Patricia Patrier, Université de Poitiers
- Mme Chrystel Dezayes, BRGM
- M Albert Genter, ES-Géothermie
Invité
- M Philippe Laplaige, ADEME
Résumé
La connaissance des réseaux de fractures est essentielle pour comprendre la circulation des fluides dans un réservoir. Cette thèse s'appuie sur la reconnaissance du réseau de fractures naturelles qui chenalisent les circulations à l'échelle des deux forages profonds GRT-1 et GRT-2 de Rittershoffen
(Alsace, France) qui ont recoupé les sédiments gréseux triasiques et le socle granitique altéré dans le cadre d'un projet industriel de géothermie.
L'étude structurale de ce réseau de fractures a été réalisée à partir d'imageries de paroi acoustiques corrélées à des diagraphies géophysiques standard tandis que l'étude pétro-minéralogique se base sur les échantillons de cuttings. Les zones de fractures perméables des puits de Rittershoffen
montrent une organisation asymétrique de la perméabilité. Des fractures ouvertes à l'échelle du puits semblent agir comme des drains perméables entourés de halos d'altération hydrothermale. Ces zones de fractures sont associées à des perturbations locales du profil de température dans le puits. La présence de minéraux illitiques hétérogènes pourrait être un indicateur pour prospecter les zones de circulations actuelles et passées à l'échelle des puits.
Cette étude géologique permet d'évoluer vers un modèle de forage hydrothermal possédant des connexions favorables avec le réservoir sans avoir recours à des opérations de stimulation.