Après le Prix de la Région Grand-Est pour son travail sur le sujet (voir notre actualité du 28 février), Bruno Gavazzi poursuit ses recherches avec Marc Munschy sur la mise au point de drones dédiés à l'expertise archéologique. Ils viennent de décrocher un nouveau financement régional et européen pour le projet DROMMA.
Le projet DROMMA (DROne de Mesures Magnétiques pour l'Archéologie) a pour but de développer une solution de mesure magnétique aéroportée en drone et adaptée à l'archéologie. Le projet est ainsi un point de rencontre technologique, scientifique et économique dont l'objectif principal est de disposer d'une méthode de détection de vestiges archéologiques, à grande échelle, à haute résolution et à faible coût économique qui permette de s'affranchir de contraintes techniques et scientifiques actuellement significatives.
DROMMA associe l'IPGS pour la partie géophysique (mesures, intégration, traitements et interprétation), la start up strasbourgeoise TERREMYS incubée par SEMIA pour la partie conception et exploitation des drones et Archéologie Alsace pour l'expertise archéologique.
Le projet est labellisé par le pôle de compétitivité Fibres-Energivie de la Région Grand Est pour son apport en qualité et rapidité aux phases d'archéologie préventive ainsi que pour la mise au point d'un outil nouveau d'étude du sous sol pour les aménageurs.
Le coût du projet est estimé à environ 900 k? sur 24 mois. L'IPGS a obtenu un financement de 234 500 ?, réparti entre la Région Alsace (70%) et le Fond européen de développement régional (30 %).
Par ailleurs l'IPGS fait des mesures magnétiques en drone dans le cadre d'autres projets, en particulier une collaboration avec CARDEM/EUROVIA qui permet de faire de la cartographie magnétique en drone à différentes échelles depuis le sol (1 m) jusqu'à 150 m. Cette collaboration fait l'objet du post doc de Pauline Le Maire.