Geoscope Terres australes, Antarctique, Sénégal, France

Fiche descriptive

Domaine : Terre solide - Sismologie

Service National d'Observation (SNO) : Geoscope

Pilote du SNO : Institut de Physique du Globe de Paris

Nature des activités EOST :

Pilotage du SNO

Gestion des instruments, collecte et transmission des données

Stockage et validation de données

Analyse et valorisation des données

Sites/stations sous la responsabilité de l'EOST

  • Ile d’Amsterdam, Base Martin de Vivès (AIS)
  • Archipel de Crozet, île de la Possession, Base Alfred Faure (CRZF)
  • Iles Kerguelen, Base de Port-aux-Français (PAF)
  • Haut plateau Antarctique, Concordia (CCD)
  • Terre Adélie, Base Dumont d’Urville (DRV)
  • Sénégal,  Mbour (MBO)
  • France, Alsace, Echery (ECH)

Membre de : Réseau FDSN (International Federation of Digital Seismograph Networks) : www.fdsn.org

Responsable :  Dimitri Zigone

Présentation

L'objectif principal du programme est l'observation à très large bande et à grande dynamique des mouvements du sol aux hautes latitudes de l'hémisphère sud.

Le service gère 7 stations sismologiques large-bande, localisées dans les îles sub-antarctiques des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), en Antarctique, au Sénégal et en France. Ces localisations éloignées dans des zones d'accès très restreint leur confèrent une valeur scientifique importante, tout en rendant plus lourde la logistique nécessaire à leur suivi.

Le service a un fort positionnement national à l'intérieur du réseau sismologique Geoscope (service national d'observation labélisé par le CNRS-INSU), à l'institut polaire français (IPEV) et dans les Terres australes et antarctiques françaises, et une visibilité internationale dans le FDSN (International Federation of Digital Seismograph Networks).

 

Service National d'Observation GEOSCOPE :

Le Service National d’Observation GEOSCOPE, également appelé Observatoire de Sismologie Globale, créé en 1982, est constitué d'un réseau de 33 stations sismologiques installées sur les six continents ainsi que sur des îles océaniques. Ces stations sont généralement installées dans des caves et toutes équipées de sismomètres très large-bande (STS1, T240 or STS2) couplés à des numériseurs 24 ou 26 bits (Q330HR). Toutes les stations transmettent leurs données en temps réel au centre de données de l'Institut de Physique du Globe de Paris, qui assure leur redistribution aux autres centres de données (FDSN/IRIS-DMC et RESIF) et aux centres d’alerte tsunami. L’ensemble des données est ainsi librement et facilement accessible à la communauté française et internationale, pour des objectifs de recherche fondamentaux ou appliqués.

Les objectifs scientifiques de GEOSCOPE sont axés sur la compréhension de la dynamique terrestre à partir de l’étude des structures et des tremblements de Terre. De nombreuses études portant sur la structure terrestre globale et sur l’analyse fine de la source sismique ont bénéficié de la localisation isolée des stations GEOSCOPE, particulièrement celles de l'hémisphère sud. Entre 1982 et 2015, environ 1300 articles scientifiques ayant utilisé des données GEOSCOPE ont été recensés.

Site web : http://geoscope.ipgp.fr/